En association avec l’institut Cohda, l’association des communicants publics Cap’Com vient de mener une enquête destinée à établir l’état des lieux des sites internet des collectivités publiques. Si Cap’Com réserve la présentation de l’enquête pour ses Rencontres nationales de la communication numérique les 26 et 27 septembre prochains, l’association a publié hier sur son site quelques résultats intéressants.
Les sites internet publics connaissent une vague de modernisation : un tiers des répondants signalent une refonte réalisée au cours des 18 derniers mois et ils sont 42 % à avoir programmé une modernisation complète ou partielle avant 2021, avec dans certains cas, une préparation déroulée pendant la période pré-électorale.
On note toutefois que près de 20 % des répondants ont déclaré n’avoir pas fait évoluer leurs sites depuis plus de cinq ans.
Dans leur grande majorité, les projets sont confiés à un prestataire spécialisé : 73 % des missions de web design, 77 % du développement et de l’intégration et 49 % des missions de référencement sont externalisés.
En ce qui concerne les objectifs des sites internet publics, on note également la volonté de plus en plus forte de proposer des sites internet de services (54 % des sites audités), par opposition aux sites possédant un caractère à dominante institutionnelle (40 %).
Il est à noter toutefois que cette étude, si elle a le mérite d’exister, ne peux prétendre présenter un état des lieux complet : elle ne s’appuie en effet que sur 239 cas (les collectivités qui ont fait l’effort de répondre) soit moins de 6 % des collectivités françaises. De plus elle occulte complètement les collectivités comptant moins de 100 agents dont les petites communes qui représentent à elles seules près de 60 % des 35 000 communes françaises.
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