Lorsque nous avons lancé l’aventure Commu’net, la question des tarifs c’est, bien sûr, rapidement posée.
Ceux-ci devaient combiner 2 impératifs :
- Etre abordables pour les petites communes,
- Nous permettre de dégager une marge suffisante.
Déterminer les tarifs de vente d’une solution de ce type n’est pas simple. Proposer un produit sur un modèle économique à long terme suppose de calculer son prix non pas en fonction de l’équation classique [coût de fabrication] x [taux de marge] mais plutôt d’un algorithme liant le chiffre d’affaire visé, le nombre moyen de contrats et leur durée moyenne. Pour compliquer le tout, le chiffre d’affaire projeté doit être apprécié en fonction de différents paramètres comme le coût de conception du produit, ou la taille de l’équipe affectée au fonctionnent du produit…
La rentabilité de Commu’net ne sera donc atteinte qu’à partir d’un certain nombre de contrats vendu. Tant que ce nombre ne sera pas atteint, notre produit sera déficitaire. Mais dès qu’il sera atteint Commu’net génèrera des bénéfices. Le point de bascule dépend bien entendu du tarif appliqué : plus le tarif est bas plus ce point est haut et inversement.
Pour fixer les tarifs de Commu’net nous avions donc le choix. Fallait-il fixer un tarif bas ce qui impliquait de disposer d’un nombre plus grand de clients pour générer le même chiffre d’affaire et donc disposer d’une disponibilité moindre pour chacun ? Ou un tarif haut ce qui permettait de fournir un service au top à chaque client ? Notre choix s’est finalement porté sur le juste milieu : ni trop haut, ni trop bas. Ainsi, nos tarifs sont raisonnables mais permettent malgré tout de pouvoir offrir à nos clients des services de qualité et une disponibilité appréciable. Commun’et sera viable à partir d’une centaine de contrats seulement alors que plusieurs centaines, voire milliers, seraient nécessaires avec des tarifs plus bas.
Et au-delà de ce seuil ? Il nous suffira de grossir l’équipe Commu’net au fur et à mesure pour pouvoir assurer le même niveau de service à nos clients.
Simple, non ?